La capitale de la Tunisie offre une double perspective à ses visiteurs.
D'un côté, elle porte les attributs de son riche et lointain passé.
C'est la médina, le coeur historique de la ville.
Souks, ruelles et mosquées sont l'expression la plus parfaite de l'architecture arabo-musulmane.
D'un autre côté, on voit les traces récentes de l'influence de l'Occident et en particulier de la France.
A l'est de la médina, à partir de l'avenue Bourguiba, s'étend la ville moderne.
Sur un plan rectiligne sont ordonnés magasins, banques, cafés et immeubles à l'européenne.
Tunis est une ville ou il fait bon
flâner au gré de son humeur ou du beau temps, il y a de quoi
faire et surtout de quoi voir, il suffit d'observer l'
architecture de la ville moderne qui est riche et variée, en
particulier celle de la ville coloniale née au XXème siècle,
qui est reflet du mélange de population de cette époque
Nous aimons particulièrement cette ville, que nous avons appris
à connaître.
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C'est une ville nouvelle, tracée selon un plan en damier qui s'amorce depuis la Porte de France et s'étend par l'avenue Habib Bourguiba jusqu'au port et au lac.
Depuis la Porte, la petite avenue de France mène à la place de l'Indépendance et constitue un quartier spécifique avec les deux voies perpendiculaires de la rue El Djazira et la rue Mongi Slim.
Plus au nord vers Bab Souika, se trouvaient les anciens quartiers juifs et maltais aujourd'hui habités par les populations issues de l'exode rural.
Sur la place de l'Indépendance, se dressent les monuments européens, signes de l'ancienne présence coloniale : la Cathédrale et la Chancellerie, résidence de l'ambassadeur de France, se font face, séparés par la statue en pied d'Ibn Khaldoun, natif de la Médina.
La tombe du soldat inconnu est là, paisible, sous le regard de l'historien du XVe siècle. Le long de l'avenue Habib Bourguiba se succèdent magasins, banques, hôtels, cafés, restaurants, salles de cinéma.
Il faut absolument visiter Tunis, et surtout ne pas oublier son
appareil photographique.
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Avec son café Ben Yedder (l'expresso y est de qualité) et son Monoprix, la rue Charles de Gaulle, dont la Grande Poste marque la limite, s'affaire intensément.
Tout près, rue de Yougoslavie, allez flâner à l'exceptionnel Marché Central de Tunis.
Un monument a échappé à la démolition qui a trop souvent frappé Tunis, le Théâtre Municipal.
De cet édifice Art Déco, le cachet italianisant demeure et n'a pas été modifié au goût du jour.
Les marches en marbre blanc lui donnent la splendeur d'un vaisseau sur les écumes. La silhouette en corbeille que soutiennent des grandes portes, en ordre pyramidal discrètement ouvragées, accentue le charme suranné.
On y accueillait les troupes du Français (la Comédie française), les solistes et les orchestres symphoniques et, bien entendu, les opéras italiens.
Les terrasses de café s'alignent jusqu'à la place du 7-novembre 1987, date de l'avènement de Ben Ali (certains l'appellent encore place d'Afrique).
De part et d'autre de l'avenue Bourguiba, quelques endroits retiennent l'attention, et les cafés accueillent surtout les étudiants des facultés proches.
A partir de la place du 7-novembre deux voies latérales se dessinent, l'une plus cossue, l'avenue Mohamed V, qui conduit vers l'aéroport,
Principal poumon vert de la ville le parc du Belvédère s'étale sur une colline au bout de l'avenue de la Liberté.
Il abrite un petit zoo, l'hôtel Hilton, et, à son sommet, la koubba, un petit pavillon turc joliment décoré qui offre un beau panorama sur la ville de Tunis.
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