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Artisanat de Nabeul


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Dans les magasins de la SOCOPA, on trouve pratiquement  tout ce que l'artisanat produit de beau et de prestigieux.
Il est cependant deux catégories d'articles qui méritent une attention particulière pour le succès qu'ils obtiennent, surtout que leur prix est abordable.
Il s'agit d'abord d'une collection de poupées qui présentent un merveilleux panorama des costumes féminins de toutes les régions de la Tunisie.
Ces costumes avec leur parure sont la réplique exacte de ce que les femmes portent à l'occasion des fêtes.

Les cages de Sidi Bou Saïd sont connues dans le monde entier. Leur forme est celle d'un mausolée de marabout. C'est leur caractéristique. Elles sont faites en bois d'olivier et en fil de fer.
elles sont peintes aux couleurs de ce village célèbre : le blanc et le bleu.
elles sont très décoratives.
      

Artisanat Tunisien Format pdf

     
La production des artisans se renouvelle et propose des souvenirs ou des objets utiles et variés, conçus à partir de techniques anciennes  et de superbes motifs typiquement tunisiens.
L'artisan tunisien constitue l'un des secteurs les plus dynamiques de l'économie locale, et c'est l'une des activités professionnelles les plus anciennes  et les mieux réparties dans le pays.
De l'article utilitaire, dépouillé, à l'objet ornemental richement décoré, on trouve d'innombrables créations exposées dans les souks ou à l'Office National de l'Artisanat Tunisien (ONAT).
 Il faut essayer de faire le tri entre ce qui est purement destiné aux touristes, déco standardisée faite de chameaux et de folklore.

Aujourd'hui dans notre monde moderne, les doigts de l'artisan tunisien perpétuent admirablement la mémoire et continuent à travailler merveilleusement la matière et à la façonner en des formes forgées par des siècles d'histoire et de culture.
Le produit artisanal tunisien utilitaire ou décoratif, traditionnel ou moderne, a une présence remarquée dans le vécu quotidien. 
La multiplicité et l'importance des besoins de l'homme expliquent la diversité et l'abondance des produits de l'artisanat tunisien.
De nos jours, l'artisanat tunisien occupe à lui seul plus de 265000 personnes soit 11% de la population active .
    
 
Chaque ville a sa spécialité
Les principales branches de l'activité artisanale sont :
 
   





     
Le tapis
Le tissage des tapis était l'art traditionnel des nomades, les femmes tissaient des tapis avec le poil  et la laine des troupeaux.

Le tapis à point noué classique est le " Kairouan ". Il est caractérisé par de larges bordures en bandes parallèles ornées et un motif central basé sur le losange, l'industrie du tapis à Kairouan doit employer quelques huit mille femmes à domicile ou en atelier.
La finesse du tapis est fonction du nombre de noeuds au M2, plus il a depoints , plus il est serré, plus il est résistant et agréable. La qualité d'un tapis et son prix dépend de plusieurs critères : la matière utilisée, la teinture, la régularité des motifs, la technique de fabrication, le poids et l'aspect de l'ouvrage  fini qui ne supporte aucun défaut.
Lorsqu'il est réalisé en laines naturelles non teintées, on l'appelle " Alloucha ". 
On trouve aussi des variantes régionales et des tapis à dessin moderne librement inspiré de la tradition. 
Ils sont tous différents et caractéristiques de la région qui les produit, on peut visiter un atelier ou une boutique disposant d'un choix important, et tout en buvant un délicieux thé à la menthe, on y admire les plus beaux spécimens de Zarbia, d'alloucha en pure laine d'agneau et points noués, ou encore de Mergoum tapis tissé à poils ras et à décorations géométriques typiquement tunisiennes.

Un peu partout on peut trouver aussi de petits Kilims.
Le Kilim
C'est un tapis tissé en larges bandes parallèles de différentes couleurs.
Le mergoum
Le mergoum est semblable au Kilim, mais agrémenté de motifs tissés complexes à la façon d'un tricot jacquard.
Certains motifs géométriques que l'on observe sur les Mergoums, sont des abstractions d'éléments naturels, souvent des symboles de fertilité comme le serpent ou la tortue, mais beaucoup représentent des talismans  : losanges, yeux, croix, mains de fatima  et couteaux servant à chasser le mal.
Les motifs des Mergoums ne sont jamais tout à fait symétriques car la perfection risquerait d'attirer le mauvais oeil.
Kilims et Mergoums font des tapis de sol originaux et moins onéreux que les tapis classiques. Certains Mergoums sont réalisés comme des tableaux muraux : 
paysages ou scènes typiques, motifs modernes, imitations de la tapisserie traditionnelle de Gafsa. 
Seul point commun entre tous ces tapis , le noir, le bleu nuit et le rouge qui sont les couleurs traditionnelles.
Achetez de préférence les tapis directement à la coopérative locale, vous y trouverez un bien meilleur choix, des produits de qualité et de haut de gamme, le tout à des tarifs comparables que ceux pratiqués ailleurs.
Sinon  vous pouvez vous rabattre sur la SOCOPA (office national) qui garantit la qualité, mais c'est plus cher et non négociable..
Les plus belles pièces sont toujours soumises au contrôle de l'Etat qui décerne les estampilles de qualité : Qualité supérieure très rare, 1er choix ou 2ème choix. Les pièces refusées sont proposées à des marchands dans l'espoir d'être vendues à des touristes.
    

Il faut noter, que la douane française prélève une TVA de 19,6% sur les tapis , si son coût excède 175 €.
Donc, exigez une facture indiquant les conditions de vente pour éviter toute surprise lors de la livraison directe en Europe.

   



La poterie
Les fouilles archéologiques attestent la présence de potiers en Tunisie  depuis la plus lointaine antiquité.
Au gré de l'histoire , les lieux de production se sont déplacés, Kairouan a succédé a Carthage, Tunis à Kairouan, et Nabeul a définitivement supplanté Tunis et Guellala, où les potiers  pratiquent pourtant leur art depuis mille ans.

La céramique émaillée
Une spécialité de la ville de Nabeul, est habituellement réalisée en couleurs claires et brillantes : fond blanc, motifs bleus, verts et parfois oranges. La vaisselle utilitaire est bicolore vert et jaune.

La poterie brute
Dite " Chawat " est beige lorsque l'argile est préparée à l'eau salée, rougeâtre lorsqu'elle est préparée à l'eau douce. Très réputée à Moknine au Sahel et dans le village de Guellala à Djerba.

La poterie modelée
La poterie modelée de Sejnane dans le nord-ouest, présente des formes rustiques et des motifs rouges et noirs originaux.
La céramique (poterie d'argile, poterie émaillée...), localisée notamment à Djerba et à Nabeul.
Si Nabeul reste la capitale de la céramique , avec ses ateliers ou  l'impression de cotoyer la tradition. Ses produits ont envahi tous les souks de tunisie.
De Bizerte à Douz, les mêmes teintes, les mêmes formes garnissent à profusion les étals, mais la qualité n'est pas toujours au rendez-vous.

Une production diversifiée
Les couleurs sont nombreuses : vert, jaune, orange, blanc, rouge, bleu ; les motifs décoratifs le sont bien davantage : lignes de points, traits ciliés, figures géométriques, chevrons simples, zigzags, motifs calligraphiques, représentations humaines ou animales, motifs floraux, thèmes végétaux...
La poterie, modelée et tournée, et la céramique produisent des objets en nombre infini : quantité d’ustensiles servant de vaisselle culinaire, récipients à eau ou à denrées alimentaires, marmites, fours à pain, poèles, réchauds, plats, vases à lait, jattes, statuettes, bibelots, jarres, bols, coupes, couscoussiers, bassines, cendriers, cache-pots, cache-lampes, gargoulettes, lampadaires, bonbonnières, pots à plantes, chandeliers, lustres, gobelets...
La poterie peut rester brute, sans aucun traitement. 
Elle peut être vernissée ou colorée. Quand elle est colorée elle est soit monochrome soit polychrome.
Les carreaux de faïence ont une fonction utilitaire. Ils peuvent aussi avoir une fonction décorative. Ils se présentent aussi en panneaux plus ou moins grands. Parfois, ils portent la signature de plasticiens célèbres.

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Le cuivre
Tout le monde connaît les plateaux de cuivre martelé, les souks en sont remplis, il y a de quoi équiper toutes les cuisines du monde, plats, bassines, casseroles, couscoussiers, vases, services à thé, cafetières
Le cuivre ciselé fournit de nombreux articles de style oriental tels que plateaux, lampes, mortiers, vases, … 
Les artisans réalisent aussi aujourd'hui de vrais tableaux en cuivre repoussé et coloré à l'email. 
Le cuivre émaillé, ciselé ou gravé; spécialité de Tunis et de Kairouan.
Il faut savoir que les plateaux argentés s'oxydent moins que les plateaux en laiton doré, qu'il faut astiquer régulièrement.
Les médinas de Tunis et de Kairouan sont les mieux approvisionnées.
      



Les bijoux
Comme partout, les bijoux tunisiens ont leur particularité, et sont différents d'une région à une autre.
Dans le Nord ils sont d'inspiration turque, dans la région du sahel d'influence syrienne, dans l'ouest ils sont moins sophistiqués et assez semblables aux bijoux algériens, dans le sud les bijoux sont émaillés , d'origine hispano-mauresque sont l'oeuvre des artisans juifs ou musulmans.
La bijouterie tunisienne est très ancienne. 
Elle remonte à l’ère punique, plusieurs siècle avant l’ère chrétienne. 
Des symboles, des formes et des signes de cette époque se retrouvent encoure dans la production d’aujourd’hui. Cet artisanat n’a cessé d’être enrichi d’apports divers : romain, byzantin, arabe, andalou, turc..
Le bijou joue un rôle très important : il constitue un élément fondamental de la parure de la femme. Il a suivi l’évolution du costume tout en gardant son authenticité.
Production et commercialisation se font aujourd’hui dans toutes les régions du pays et pas seulement dans les grands centres urbains. C’est cependant sur le littoral qu’on trouve la bijouterie la plus typiquement tunisienne.
Le bijou tunisien est d’une richesse exceptionnelle. Il utilise l’or et surtout l’argent, le corail, l’émail, les perles et les pierres précieuses ou semi-précieuses, l’ambre. Les éléments sont en général simples mais très diversifiés : rosaces, poissons, mains, diverses formes géométriques, croix, croissant, pièces de monnaie, chaînes...
    
L'argent, 
C'est le matériau par excellence du bijou traditionnel, fait d'un assemblage d'éléments de forme symbolique : main, lune, poisson, disque, triangle…
Ces formes se retrouvent sous forme de breloques dans des bijoux fantaisie. On fabrique aussi en argent de luxueux nécessaires de toilette : écrins, lance-parfum, miroirs, poudriers…
Certains bijoux traditionnels font de beaux objets de collection : les fibules, anneaux traversés d'une longue épingle qui retiennent sur les épaules de vêtement drapé des bédouines ; les annaux de cheville, qui peuvent peser jusqu'à 500 g.
La bijouterie: basée en plusieurs pôles spécialisés : Tunis (orfèvrerie d'or); Nabeul et Sfax (parures d'argent); Monastir, Mahdia et Sousse (bijoux en or et en argent massif); Djerba (argent massif et filigrane).
    
Le métal,
Dans l'antiquité, le travail du métal se limitait au bronze coulé.
Les Orientaux , Chinois, Perses et Ottomans, furent les premiers à utiliser les feuilles de cuivre  repoussées à la main pour façonner récipients et ustensiles.
La Dinanderie produisait de nombreux objets en bronze massif : pilons, mortiers, poignées de porte, candélabres, gardes de sabre s, ainsi que les croissants à la cime des minarets.

La Chaudronnerie fournissait les chaudrons servant à chauffer l'eau du bain, les bassines pour la lessive ou pour la préparation du couscous autant d'éléments indispensables au trousseau d'une jeune fille.
Si couscoussiers et marmites  ne sont jamais décorés, les plateaux à gateaux, les services à café, les cuvettes et aiguières s'enrichissent souvent d'ornementation finement ciselée : cyprès, rosaces et arcs  au tracé délicat rappellent les origines turques de la dinanderie tunisienne.

La chéchia 
La chéchia est le couvre-chef rouge d'origine turc qui a évolué en Tunisie jusqu'à devenir une simple calotte. La chéchia est normalement rouge foncé ou écrue, mais on trouve maintenant des chéchias de couleur, bordées, pour femmes, pour enfants. 
Les chéchias ont leur souk spécialisé au cœur de la médina de Tunis. Leur fabrication est expliquée dans une salle du musée Dar Ben Abdallah à Tunis. 
Les nattes
Les nattes de jonc tissées à motifs verts, rouge foncé et noir, spécialité de Nabeul, servent de tapis de sol ou pour couvrir le bas des murs. Les nattiers confectionnent également des couffins utilitaires, les chapeaux sont en alfa tressé.
Dans le sud on trouve des couffins décoratifs en feuille de palme brodés de toutes dimensions et des petits meubles en bois de palmier. 

Dans un pays où le mobilier traditionnel est aussi sommaire, les nattes ont pris  une importance particulière.
La production de nattes s'est développée dans plusieurs régions. Dans les campagnes, ce sont les femmes qui tissent l'alfa  sur un métier vertical.
Dans les villes, les hommes travaillent le jonc sur des métiers horizontaux installés à quelques centimètres du sol.
Les nattes les plus ouvragées sont fabriquées  à Nabeul. Leur décor, qui s'inspire de celui des tapis, utilise des joncs teints en bleu, rouge, brun ou vert.
              
Le cuir 
Spécialité des régions de Tunis, Sfax et Kebili.
Portefeuilles, porte-monnaie, sous-mains, sacs.
On trouve aujourd'hui dans la capitale de nombreuses boutiques haut de gamme proposant un très grand choix de chaussures et de sacs de qualité.
les prix sont corrects.
Aujourd'hui, les malaab, ou fantasias, sont les derniers témoins du grand art des Selliers tunisiens qui occupaient il n'y a pas si longtemps une place très importante dans les souks.
Brodée de soie, de fils d'or et d'argent, la selle était la fierté du cavalier, la digne parure de son coursier arabe, elle était complétée par une tétière, une bride, des sangles et des étrier ouvragés.
La sellerie d’apparat était - et reste - la branche la plus prestigieuse de cette activité. La selle, avec ses broderies variées, peut être un chef-d’oeuvre de cet art. Les selliers avaient leur souk : “sarrajine”.
La plupart des maîtres selliers se sont aujourd'hui recyclés dans la production d'articles pour touristes.
Après un certain déclin, les métiers du cuir ont retrouvé leur prospérité d’antan. Ils englobent plusieurs branches : sellerie, broderie sur cuir, fabrication de la chaussure traditionnelle (belgha), une infinité d’autres objets en maroquinerie, utilitaires ou décoratifs.
       

La cordonnerie 

Une autre branche de cet artisanat était la fabrication des babouches (balghas) par les “balghagias” dont le souk existe toujours à Tunis et dont on trouve l’équivalent dans les grandes villes.
Outre la “balgha” on confectionne aujourd’hui plusieurs types de babouches.
Les babouches peuvent être brodées aux fils de soie, de coton, d’argent et d’or et décorées de motifs divers, croissants, fleurs...
Si les artisans du cuir continuent à produire les articles traditionnels, ceux-ci ne représentent plus le principal de leur activité. Les changements du mode de vie ont imposé une reconversion et
Sfax est devenue la grande ville de la chaussure industrielle et artisanale. 
Les artisans se sont tournés vers la maroquinerie : coussins, poufs, coffrets, sacoches, sacs à main, cartables d’écoliers, serviettes, cabas, portefeuilles, garniture de bureaux, ceintures.
Ces objets sont souvent décorés : dorures, émaux, broderies...
           
L'Ebénisterie et le travail du bois.
L'habitat traditionnel comprend peu de mobilier , fauteuils, chaises, tables et autres meubles, la famille prend ses repas à même le sol.
Le seul meuble est bien souvent le coffre qui a servi au transport du trousseau et dans lequel on range les vêtements.
les demeures des notables s'enrichissaient de plafonds peints et sculptés, parfois dorés, aux motifs géométriques  et floraux.
Les portes étaient également décorées .
Au 19ème siècle, les influences italianisantes furent très fortes, surtout dans la capitale, les maisons se couvrirent de dorures et se remplirent de meubles, rompant l'harmonie de décor existant  jusqu'alors entre les boiseries d'une part, les tentures et les tapis d'autre part.
De nos jours, la prépondérance du mode de vie à l'occidentale fait que les maisons tunisiennes les moins pauvres ont tendance à s'encombrer de mobilier.
      

Le bois: meubles et instruments de musique traditionnelle, fabriqués à Aïn Draham et Kélibia.
Au Nord, dans la région de Tabarka  et d'Aïn Draham, on utilise le bois d'olivier pour façonner des bols, des jattes ou des mesures à l'huile.
Au sud, le matériau de base est le palmier dont sont fabriquées les portes des demeures traditionnelles 
Dans les habitations troglodytiques, le mobilier est fixe et prend la forme d'une véritable dentelle.
C'est aux femmes que revient le soin d'assembler les branches d'olivier  et de palmier  nécessaires à l'assemblage du treillis en bois qui supportera le lit ou les espaces de rangement, une fois fixée au sol et aux murs, la structure en bois est recouverte d'un mélange d'argile et de son, blanchi par la suite au moyen d'un enduit de gypse.

La peinture sur bois peut être associée à la sculpture. ce qu'on appelle Hanut hajjem est une sorte de devant de lit , il est en bois peint, doré et sculpté.
    
Objets anciens
Brocanteurs et antiquaires sont très nombreux en Tunisie. On en trouve dans tous les grandes
centres, aussi bien au coeur de la cité que dans les banlieues. Des marchands proposent même leurs articles dans les marchés hebdomadaires. Il suffit donc de se promener et d’être attentif pour avoir d’agréables surprises dans les endroits les plus inattendus.
Ce qu’on peut découvrir ? 
L’inventaire serait difficile à établir. 
L’énumération ne peut donner qu’une idée vague de la richesse de ce secteur. On peut trouver des tissages anciens notamment tapis de Kairouan, châles et voiles décorés, costumes masculins ou féminins, toutes sortes de coiffes comme
on peut admirer des armures, divers types d’armes blanches comme les épées ou les poignards ou d’armes à feu du genre tromblons, fusils de chasse ou pistolets, selles et harnachements, toutes sortes de meubles comme les bureaux, les guéridons, les armoires, divers types de sièges, les lits en bois ou en cuivre, une grande variété de lampes et de lampadaires, des malles, des bijoux de toutes formes, de toutes dimensions et en divers matériaux comme l’or, l’argent, le corail. 
   
Les boutiques d’antiquaires proposent une étonnante variété d’objets comme les ustensiles en cuivre ou en étain, des montres de gousset, des appareils photographiques, des stylos à encre, des statuettes en bronze,
marbre, verre ou en matériaux plus nobles. On peut dénicher des phonographes et des disques 78 tours, des livres, des articles en cuir, des fioles en verre de toutes les couleurs, des aspersoirs du XIXè siècle fabriqués à Venise sans parler des médailles et des pièces de monnaie de toutes les époques, des poignées de portes ou de la robinetterie. 
Les objets Art-déco ne sont pas rares.
Evidemment, dans ces cavernes d’Ali Baba, le meilleur peut côtoyer le pire et, au milieu de la
camelote et de la pacotille, on peut découvrir un objet d’une grande valeur. 
Mais avec de la patience et surtout du flair, on peut découvrir la pièce rare. Il va sans dire que les prix ne sont pas fixes et qu’il faut savoir marchander.

     
Quelques conseils pour un acheteur et plus particulièrement un touriste:
    
N'achetez pas tout de suite en entrant dans le premier magasin venu, regarder ailleurs, laissez vous le temps de comparer les objets, les prix surtout s'il s'agit d'un achat assez onéreux. 

Libre à vous de repasser, de comparer et de marchander.
( ne jamais se faire accompagner d'un guide dans un magasin, accepter une fois pour toute Madame ou Mademoiselle de vous faire appeler Gazelle ou Gazou, ainsi que d'être tutuyée de temps en temps.)
Dites qu'on vous vend le même produit moins cher ailleurs. 
Regardez de près l'objet que vous allez acheter, sous toutes les coutures. Ils peuvent cacher des défauts. Si il y a des défauts, dîtes le. C'est une très bonne raison pour que le vendeur baisse les prix considérablement. 

Pour commencer à marchander, vous pouvez diviser les prix par 3 ou 4. Cela peut vous paraître excessif, mais si vous partez avec un pris élevé, vous aurez du mal à faire  baisser les prix.. le marchandage est à la fois un jeu et un plaisir, nécessitant beaucoup d'humour, de baratin, de subtilité, et surtout de patience, il s'agit pour vous d'arriver à peu près au prix au-dessous duquel le vendeur ne descendra pas.
Une fois un bon prix obtenu, vous pouvez essayer de vous faire offrir un petit quelque chose en plus. 

N'hésitez pas à discuter avec les vendeurs. 
Ceux ci sont généralement sympathiques et donnent des conseils quand à la qualité des produits. Avec un peu de chance, ils vous proposeront aussi un thé à la menthe. 
Si vous ne souhaitez pas acheter, n'hésitez pas a montrer que vous ne voulez rien acheter. 
Si vous répondez à toutes les sollicitations, vous êtes partis pour visiter tous les magasins ou toutes autres choses. 
  
Contrefaçon
        

Au même titre que le Maroc et plusieurs pays de l'Asie, la Tunisie fait partie des producteurs mondiaux d'articles contrefaits. 
Si, lors de vos voyages vous croisez une boutique ou un marchand ambulant qui vous propose des objets de grande marque à un prix dérisoire, ne vous laissez pas tenter !. Si, de plus, vous êtes conscient que le produit est un faux, vous prenez un risque important avec les douanes. 

Cet achat anodin pèse sur l’industrie, le commerce et l’emploi en France. Le manque à gagner est très important pour les entreprises créatrices qui ont joué le jeu en payant le prix fort de la protection industrielle et commerciale à l’échelon mondial. 

Ces copies altèrent l’image de marque de ces produits par une mauvaise qualité de fabrication. En effet, souvent, les tissus ou teintures de ces produits se dégradent très rapidement. Plus dangereuse est la copie illicite d’aliments ou de médicaments. 
A plusieurs reprises, leur consommation a fait de nombreuses victimes ( sirop pour la toux, alcools frelatés … ).
On retrouve également la contrefaçon dans l’industrie automobile et aéronautique ; le contrôle de ces fausses pièces étant moins rigoureux, on s’expose a un danger permanent. 

 Après une prise de conscience des pays distributeurs, quelques actions juridiques ont pu être menées à leur terme par les plaignants. Par cette voie, le travail est long et coûteux en frais de justice locale. Le résultat global n’est pas au rendez-vous car chaque plaignant traite le problème ponctuellement, et rien n'est fait pour empêcher un autre "petit malin" de monter un nouveau commerce du même type … . 
      

               
                   

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