L'Aloes et l'Agave sont omniprésents dans la campagne tunisienne.
Très ressemblants il ne faut pas les confondre.
Si l'Aloes a des vertus thérapeutiques autant que magiques,
l'Agave n'offre que sa splendide et ultime floraison.
Le nom arabe de l'Aloes
- Saber - signife patience.
Dans un certain nombre de pays arabes, l'Aloes est plaçé dans
les cimetières, car, étant peu gourmand en eau et toujours vert,
l'Aloes symbolise l'âme en attente du jugement dernier.
L'Aloes est censé
protéger les propriétés contre le mauvais oeil.
Les hajdj, pélerins s'étant rendus à la Mecque, étaient
autrefois autorisés à placer un Aloes devant leur porte.
Le suc de L'Aloes est un puissant médicament qui
sert à soigner les blessures, notamment celles des flêches
empoisonnées.
Le cas étant peu fréquent, la sève est plutôt utile pour calmer les
brûlures dues aux coups de soleil.
Les Tunisiens la préparent en un gel tiré des grandes feuilles vertes.
L'Agave, très ressemblant
à l'Aloés, n'est pas du tout de la même famille botanique.
Il donne, au bout de vingt-cinq
années des inflorescences de plusieurs mètres de hauteur.
Elles lui ont fait mériter son nom qui vient du grec Agavos, et
signifie : Admirable.
Le malheureux meurt ensuite.
Les troncs d'Agave étaient utilisés comme poutres dans les maisons
tunisiennes,
du fait de leur solidité et de leur forme rectiligne.