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  La Musique Tunisienne tradition et modernité

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La musique tunisienne est un ensemble de musiques influencées par le métissage d'une population essentiellement arabe issue des Berbères avec les différents vagues musicales issues des occupants de ce pays (colonisateurs ou immigrants puniques : vandales, romains, turcs, andalous, français, italiens, russes, etc.). Elle a été également influencée par la chanson foundou et le zindali, constituant les deux principales formes musicales populaire de ce pays. La musique tunisienne a toujours affirmé un caractère récréatif. Elle a souffert néanmoins d'une incommunicabilité entre la théorie et la pratique à cause de l'absence d'une notation unifiée. Ces deux phénomènes ont été perçus comme une entrave au développement de la musique comme art indépendant en Tunisie. 

Bien que la musique tunisienne est différente des autres pays du Maghreb. Ne serait-ce que par son rythme qui est différent du rythme algérien ou marocain. Les rythmes Fazzenie, Souga et Jerbi n'existent qu'en Tunisie, c'est une particularité. (propos de Kaouthar Bardi)
    

    
Cette musique s'insère par ses caractères dans la mouvance des musiques dites « orientales » et constitue une synthèse entre le fonds culturel propre du pays et des apports exogènes principalement andalous et orientaux. 

A la croisée entre l'Orient et l'Occident, la Méditerranée et l'Afrique, la Tunisie a toujours été un pays de brassages, de diffusion et de rayonnement au niveau de la musique. 

Cette musique se caractérise par la variété de ses modes et par ses rythmes spécifiques qui se distinguent nettement de ceux d'autres pays culturellement proches. Des formes musicales dont la Nouba, le Muwashshah, le zajal et le foundou constituent l'essentiel du patrimoine musical tunisien connu sous le nom de Malouf. 

Les instruments principaux de la musique tunisienne traditionnelle
oud : luth composé de cinq doubles cordes : sol la ré sol do 
Qanûn : Cithare à vingt-six triples cordes 
rebab : (rebek) ancêtre du violon 
nay : simple flûte en roseau 
naqarat : deux petites timbales jouées à l'aide de deux baguettes 
Derbouka : peau de chèvre tendue sur poterie. 
       


Oud Wikipédia Pdf

L'oud, ud ou outi, est un instrument de musique à cordes pincées très répandu dans les pays arabes, en Turquie, en Grèce et en Arménie. 
Son nom vient de l'arabe al-oud (le bois), transformé en Europe en laute, alaude, laud, liuto, luth.

L'oud a pris définitivement sa forme actuelle au début du IXe siècle. 
La caisse était faite de barres de bois contraint en forme de voûte qui pourraient être l'origine du nom oud puisque le mot signifie bois ou bâton et que la table était elle aussi faite en bois (à l'opposé des tables en peau des luths plus anciens).

   
Le qanûn aussi transcrit kanoun, kanun, kanonaki, qanoun, quanoun, kalong) est un instrument à cordes pincées de la famille des cithares sur table, très répandu dans les pays du Moyen-Orient.

Le qanûn avait alors une caisse de résonance aux formes variées (rectangle, triangle ou trapèze) sur laquelle étaient posées des cordes en boyau soutenues, à la droite de l’instrument, par un chevalet en contact avec la table d'harmonie (en bois) et rattachées, à sa gauche, à des chevilles (malawi en arabe) pour permettre l’accordage.
      


Ganun Wikipédia Pdf


Rebab Wikipédia Pdf

Le terme rabâb ou rubāb, robâb, rebâb, rubob et rawap désigne deux grandes familles d'instruments à cordes dont la table d'harmonie est une peau. Le terme est attesté dès le Xe siècle chez le musicologue Farabi. 

On distinguera les vièles, instruments à cordes frottées d'une part, et les luths, instruments à cordes pincées, d'autre part. Tous ces instruments se sont répandus dans le monde musulman
Seul instrument à vent joué dans la musique arabe, le nay est considéré comme le plus parfait des instruments à vent. Par son timbre riche en harmoniques, moelleux et légèrement voilé, ses sons se rapprochent, plus que ceux de tout autre instrument, des sons de la voix humaine. 

Malgré sa structure relativement simple, le nay occupe dans le monde arabe-musulman une place privilégiée en tant qu'instrument d'orchestre et de solo et ce, grâce à sa sonorité brillante. 



Le Nay Site Internet

   
naqarat
: deux petites timbales jouées à l'aide de deux baguettes 

Instrument de musique à percussion, la timbale fit son apparition, dans le monde arabe, sous la dynastie des Abbassides. 

Elle est constituée d`un petit bassin hémisphérique en terre cuite ou en cuivre recouvert d`une peau tendue. Ce bassin percé d`un petit trou dans son fond, forme la caisse de résonance de l`instrument. Comme le montre la figure -1- chaque timbale est recouverte d`un filet de fils tressés qui vient s`adapter sur le périmètre de la peau tendue. 

Les timbales sont utilisées par paire. Le timbalier produit le son «tek»(son léger) par le coup d'une baguette de bois sur l`une des timbales et le son «Dom»(son fort) par le coup d'une seconde baguette sur l`autre timbale. La tête de chaque baguette est généralement munie d`une petite boule de feutre.

La particularité de cet instrument est de fournir une note de hauteur donnée, ce qui est très rare pour les instruments de percussion à membrane. 
Grâce aux différentes baguettes, on obtient une riche variété de timbres et d`intensité sonores. 
La plupart des baguettes sont en bois avec leur extrémité recouverte de feutre , de flanelle , de liège ou d`autres matériaux

    

La darbouka, darbuka, derbuka, derbouka, darbuqqa, darabuka ou doumbek, doumbeg, tumbek, tumbeleki ou qypi est un instrument de percussion faisant partie des idiophones. Selon ses variantes, c'est un tambour en gobelet répandu dans toute l'Afrique du Nord, et en calice dans le Moyen-Orient et les Balkans.

Elle est traditionnellement faite en terre cuite ou céramique, mais des versions en métal (aluminium) ou plus rarement en bois sont apparues du fait de sa fragilité. D'une taille moyenne de 30 à 60 cm de hauteur pour 15 à 40 cm de diamètre, elle se décline en des tailles très variables. Elle est recouverte d'une peau animale (chèvre ou poisson) ou de plastique. Les premières nécessitent d'être chauffées (par friction de la main ou au feu) afin d'obtenir une tension correcte avant utilisation. Dans les pays africains, certaines personnes utilisent le sable (qui absorbe l'humidité) pour tendre la peau des darboukas et des bendirs.


Alors que les corps en céramique sont souvent considérés comme produisant le meilleur son, les corps métalliques et en peaux synthétiques sont généralement préférés par les professionnels, du fait de leur solidité (donc longévité) et de l'indépendance de leur sonorité vis-à-vis des conditions climatiques (humidité). De plus, les darboukas en matériaux modernes produisent un son plus puissant et plus clair, ce qui les rend plus attrayantes dans les musiques modernes.

On en joue en général debout, l'instrument étant soit placé sous le bras gauche, soit placé sur l'épaule gauche, mais la position assise est plus confortable pour des techniques plus complexes. L'instrument se place en position horizontale à cheval sur la jambe gauche, le coude gauche bloquant l'arrière du corps de la darbouka contre la jambe, le bord de la paume de la main gauche épousant le bord de la tête de l'instrument, laissant les doigts libres pour frapper la peau. L'axe de la main droite doit être à peu près perpendiculaire à celui du bras qui repose sur l'instrument. 

Darbouka Wikipédia Format Pdf

    

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